Echinocactus bicolor Galeotti ex Pfeiffer, Abbild. Beschr. Cact. 2: pl. 25 (1848).


   E. pyramidalis, saturate viridis, 8-angularis; sulcis profundis, latis, angulatis; costis compressis, sulcis transversis in tuberculos singulos approximatos divisis; areolis approximatis, superne in sulcum continuatis, albido-lanatis; aculeis exterioribus 9 patentibus, nascentibus purpureis, dein albis, acicularibus, rigidiusculis, interioribus 4, summo plano, foliaceo, 2 adstantibus erectis, rigidis, cantrali validissimo, longissimo, plano.
   Habitat in republica maxicana.

   Dieser in den Sammlungen Deutschlands noch sehr seltene Echinocactus ist von Herrn Galeotti aus Mexico eingführt worden, und das schöne Exemplar, nach welchem ich die obige Diagnose entworfen, kam im Garten des verstorbenen Hrn. N. Fennel zu Blüthe, leider zu einer Zeit, wo ich nicht in Kassel anwesend war, und daher über die Blüthe nur nach der damals entnommenen Zeichung berichten kann.
   Der Stamm ist ziemlich regelmässig pyramidenfömig, nach oben etwas abgestumpft, dunkelgrün. Seine 8 etwas zusammengedrükten, durch Querfurchen gleichsam in einzelne Höcker getheilten Kanten sind durch breite, tiefe, winklige Längsfurchen getrennt, und tragen ziemlich nahestehende, nach oben in eine Furche verlängerte, weisslich-wollige Areolen. Aus diesen gehen verschiedene Stacheln hervor, deren Normalzahl und Stellung folgende zu sein scheint, obwohl häufige Abweichungen zu bemerken sind. Im Umkreise befinden sich etwa 9 nadelförmige, ausgebreitete Stacheln, die beim Hervorkommen purpurroth, später weiss sind. Zentralstacheln finden sich an den vollständigsten Bündeln 4, von denen der oberste etwas plattgedrückt, fast blattartig ist, die beidem ihm zur Seite stehenden aufgerichtet und steif, der unterste der längste, stärkste und ebenfalls etwas platt ist.
   Die Blume ist ansehnlich, purpurroth, die Schuppen der Röhre gross, hellgrün, doch scheint der Uebergang zwischen der Röhre und der Blumenkrone in der Originalzeichnung zu sehr abstechend gehalten zu sein, wenn nicht etwa gerade auf diese Eigenthümlichkeit der vom Galeotti der Pflanze gegebene Name sich gründet.

   La plante, que j'ai décrite d'après un bel exemplaire de la collection de feu Mr. Fennel, a été introduite du Méxique par Mr. Galeotti, qui lui a donné le nom de bicolor, probablement pour désigner la disposition singulière des coleurs de la fleur. Elle est encore très râre dans le collections.
   La tige est d'une forme assez régulièrement pyramidale, un peu déprimée au sommet; sa coleur est d'un vert foncé. Elle a 8 côtes un peu comprimées et comme divisées en tubercules par des sillons transversaux entre les aréoles. Les interstices des angles sont larges, profonds et anguleux. Les aréoles se trouvent sur le sommet des tubercules, elles sont allongées en haut et garnies de laine blanche. Le nombre et la position des aguillons sont très variables, cependant il me parâit, qu'à l'état régulier & complet il y a 9 aguillons extérieurs, fort étalés, de forme aciculaire, assez roides, de couleur pourprée en naissant, plus tards blancs. Au centre je remarque dans les aréoles les plus développées 4 aguillons, dont le supérieur est un peu aplati, de substance presque foliacée, semblable à celui de l'Ech. phyllacanthus; les 2 aguillons suivans sont roides, érigés aux deux côtes du premier, le quatrième, qui est le plus fort, occupe le centre de l'aréole; il est légèrement courbé.
   Je regrette de n'avoir pas été à même d'observer la fleur de cette espèce, étant alors absent de Cassel. Ainsi je n'en saurais rien dire de particulier; seulement je suppose, que le couleurs du tube et de la corolle (en général très exactes dans les dessins du peintre, qui l'a coloriée d'après nature) sont un peu trop marquées, et que probablement il y aura un passage moins brusque entre le vert clair du tube et le pourpre noirâtre des feuilles périgoniales externes.